Le jour me plait
De ses rayons de soleil à ce ciel si bleu
Il apporte cette paix à mon âme
Et ramène à ma mémoire les souvenirs d'enfance
Le soir me plait
Le souffle doux d'un petit vent
Les parfums restant du jour
Je retrouve les étoiles qui ont guidés mes rêves
C'est surement cela la vie
Voir la magie de chaque instant
En respirer tous les parfums
Ne pas en perdre une miette
Alors allez
Prenez votre élan
C'est l'été
Gros bisous
Véranne
Fleur
J'ai voulu envoyer aux quatre vents des fleurs
Une rose pour l'émotion
Qui passe du rose romantique, au blanc pur et au rouge de la passion
Une fleur qui naisse avec le jour et emporte le soir nos songes vers les étoiles
Je vois des pissenlits et des fleurs des champs où les enfants se roulent et galopent au soleil
Jaunes comme un sourire
Des couleurs pour nos peurs qui n'en supportent l'ardeur
Et éprouver sur nos corps la chaleur de l'été
Et ce petit souffle qui nous caresse doucement le matin au réveil
Un bouquet dont les parfums seraient le chant d'une vie qui explose mais sait aussi attendre son heure au coin de nos pensées
Pour savourer le jour quand la ville s'entrouvre sur tant de gens pressés
Les fleurs sont éphémères
Il faut donc les cueillir pour en faire bon usage
Et aussi les laisser sur ce petit bout de terre où elles dominent nos rêves
Où elles semblent éternelles, impassibles
Se courbant face au vent
Et revenant guetter cette main indiscrète
J'ai envoyer sûrement bien plus qu'une simple fleur
Des pensées
Des images immortelles
Composant le tableau d'un bonheur sans pareil
Et une image m'effleure
Laissant sur ma peau comme l'empreinte d'un pétale
La fraîcheur d'un soir d'été
Qui apaise nos âmes et éclaire nos regards
Véranne
Le soir
Du jour qui se lève sur mes désirs secrets
J'ai retrouvé le parfum et la présence amie
S'y mélangent gaiement le soleil
La lumière et cette âme si particulière
Et les mots qui me viennent en disent la beauté
J'y attache mes pas
Mes regards parfois
Pour en saisir comme un trésor autant d'instants éphémères
Si je ne peux hélas en dresser le portrait
C'est de cette sensation
Qui apparaît si vive
Et dont on ne saisit que rarement l'essence
Du soir qui retombe
Laissant flotter les ombres
Et doucement murmure un chant
La musique des étoiles
Et le souffle tranquille des rares pensées échouées sur l'écueil de l'éveil
Mon corps s'attarde encore
A comprendre ce désir
Y répondent l'audace ou peut-être l'absence
Et ne naissent ni regrets ou si peu de questions
A revoir
Le lendemain
Ce qui nous reste
Véranne
chut
Le jour le plus important
est-il celui où nous naissons
Sans savoir
Sans connaître
Tout juste ressentir
Et dont nous ne gardons aucun souvenir conscient
Est-il celui de notre mort
Les regrets
L'absence
Et l'oubli dans le temps
Ne plus éprouver la chaleur du soleil
Ne plus rire
De bêtises
De petits riens
Il y en a tant entre temps
Et si peu de temps à le comprendre
A le savourer
Il faut essayer de partir sans regrets
Et ne pas chercher à comprendre
Tout ce qui nous fait trébucher sur la route
Ne pas chercher à voir trop de détails
Qui gachent la vue d'ensemble
Il faut savoir
Garder le temps
Ces instants si précieux
Ces bouts de rien
Qui sont autant de trésor
Lorsque le temps nous assomme et nous emprisonne
Véranne
Moi
De ma vie
je voudrais laisser trace
Une empreinte au hasard
Et la joie qui l'entoure
Une force
Et au jour le jour
Faire face au gris
Des soucis
Des mauvaises nouvelles
Toi
De ta vie
Ne laisses que l'essentiel
Cet amour
L'amitié
Que chacun
Et chacune
Te donnait
Il ne reste du nous
Et du vous
Voire du il
Tout le reste
Et bien plus
Et au bout du compte
L'absence efface tout
Mais donne du relief
Aux tout petits détails
Les instants oubliés
Jugés sans importance
Et l'on se rend compte
Que l'on ne peut réduire
Son départ
A quelques mots chuchotés
A si peu de détails
Aux rires qui s'endorment
Il ne reste que ce moi, ce toi,
Ce nous
Qui pour l'un est richesse
Là où l'autre voit la peur
Et trace son chemin
Accompagnant
Notre avenir
Véranne
Pour toutes les mamans
Il y a au fond de notre coeur
Une place à part
Un coin de paradis
Où nos souvenirs ressourcent notre bonheur
Tant de paix
Et pour toutes les mamans il n'est de plus beau trésor que l'enfant qui sourit
Et sa voix qui nous appelle
Et de le voir grandir
Il n'est de plus beau paradis que cet amour innocent qui porte en son sein toute la pureté du monde
pour y puiser la force
L'envie
Du lendemain
Avons-nous
Toutes
Ce rêve d'oublier les soucis
Pour ne garder que le bleu du ciel que nous voulons pour l' avenir de nos enfants
Et de nos bras tendus
Faire le berceau de cet amour
Pour toutes les mamans
Il y a la tendresse
Les sourires
Et ces larmes de bonheur
Véranne
L'enfant
L'enfant se dit que ce monde si bizarre est comme un beau fruit
De belles couleurs, un éclat sans limites et souvent plus d'acidité que de douceur
Il nous tente sans cesse
Nous agace
Nous recherche
Et s'amuse à cache-cache
De montagnes en ruisseaux
D'éclats de rires aux larmes
Et l'écho de nos sentiments laissent un goût de trop vite
De trop tôt
De nostalgie
Puis se peint des couleurs de l'aurore
Perché sur son zénith
Et marquant ciel et terre
L'enfant y voit dans les nuages
Des trésors pour son imagination
Dessinant bêtes féroces
Et richesses sans limites
Il a pour seule richesse celle de son innocence
Et ce regard qui voit toute la magie du monde
Mais il sait s'inventer
Autant de merveilles
De souvenirs précieux
Que mettre un sourire à nos lèvres
Et nos regards attendris
Et si de ce monde l'acidité
Est juste une virgule
Une poussière dans le vent
Il lui donne la douceur et la paix que son âme transporte
L'enfant part à la découverte d'une vie mystérieuse
Et en fait le roman
Où nos souvenirs s'épanouissent
Folklore d'une innocence
Dont on voudrait gommer douleur et inquiétude
Pour bercer notre espoir
Véranne