Il était un matin d’automne
Sur la chaussée du matin s’envolait
Le rêve des feuilles mortes
Et dans mon cœur, le songe d’un été.
Tu n’étais plus là emporté
Par l’ivresse des beaux jours
À boire au calice de mes nuits.
Ses douces vendanges désormais
Asséchées aux rivages de l’oublie.
Aux champs de mes lunes rousses,
Le ciel maquillé de grisaille,
Pleure maintenant au cime de mes errances.
Qu’il est donc lourd fardeau en mon âme
Ce poids de l’absence qui m’écrase
Et l’automne endormie en ton ombre.
©Janedeau